Toute notre Histoire

Pour comprendre ce que nous sommes devenus aujourd’hui, revenez aux prémices de notre association, comprenez notre histoire. Cette page est faite pour vous y aider, nous vous invitons à vous y aventurer. Vous pourrez ainsi observer la diversité des actions que nous avons mené et que nous mènerons.


Notre émergence en 1997 et nos premiers développements :

C’est suite à l’expérience associative menée avec « Pain contre la Faim, laissée au Tremplin, qu’Alice et Bruno Favretto ont créé en 1997, et sur les statuts de la loi de 1901, une association se voulant comme n’étant ni politique, ni confessionnelle, Entr’Aides Roussillon, une association ouverte à tous ceux qui veulent « lutter contre le gaspillage qui caractérise notre société, tout en améliorant les conditions de vie des familles défavorisées sur le département et dans plusieurs pays en développement« . C’est ainsi que nous sommes nés.

L’inauguration du Local, notre boutique historique.

A nos débuts, nous ne fonctionnions que grâce à un hangar prêté gratuitement et gracieusement par la mairie de Perpignan, 10 rue Paul Courier, dans le quartier de Saint Gaudérique à Perpignan, inauguré le 04 Janvier 1998. Dedans, nous installons un bibliothèque de quartier, nous organisons des expositions sur l’Afghanistan, l’Inde et le Laos. Des randonnées sont réalisées en fin de semaines, de même que se mettent en place des ateliers d’Origami et de confection d’artisanat, manières de révéler les aptitudes de chacun. Dans notre logique de lutte contre l’exclusion et pour l’intégration, des visites de personnes âgées ou isolées sont organisées, et un accompagnement scolaire débute à l’école Pierre de Coubertin. Une première année chargée pour ne pas dire un premier semestre seulement, nous avons même participer à la sixième édition de « Nettoyer le Monde«  à Perpignan, sur les bords de la tête. Le Local a commencé à prendre de plus en plus d’ampleur.

Le Local en 1998

En Novembre 1998 e eu lieu la première assemblée générale, le premier arbre de Noël pour les enfants du quartier et de nombreuses aides ont été apportées aux populations et familles fragiles de Perpignan. Nous avons même reçu le Père Noël fin décembre. Les aides internationales ont démarrées : Soudan, Afghanistan, Roumanie, Madagascar, Nicaragua, Vietnam et Inde.

Le Père Noël est venu visiter le local et remplir sa hôte

L’année 1999 n’est pas en reste. Le club de Randonnée se lie à l’association « Clin d’oeil », une association de non-voyants et déficients visuels, pour servir d’accompagnateur lors de sorties. 1000 repas sont offerts aux Restos du cœur. Une aide financière et matérielle est envoyée vers la Colombie. Notre visibilité s’accroît, nous sommes présent sur un stand pour l’environnement Primavera. Les ateliers se diversifient et attirent de plus en plus : Cuisine, couture, poterie et peinture, dans des locaux prêtés par le CAF. Une mission de soutien scolaire et d’alphabétisation des adultes commence, poursuivant la volonté de promotion de l’éducation déjà inauguré avec l’accompagnement scolaire. Nous aidons des associations malgaches en faveur de l’éducation avec l’Ecole Espoir de Tsiadana, qui scolarise des enfants tr_s pauvres de la banlieue de Tananarive. Tout cela simplement de Janvier à Août.

Les premiers ateliers de dessins

En Août, nous nous agrandissons avec l’ouverture de la première Bouti-Fringue, 25 Rue de la Fusterie et de petites aides sont envoyées au Kosovo, en Turquie et aux Philippines. Nous participons aux journées « Nettoyons la nature« . Les 13 et 14 Novembre 1999, nous participons à notre premier forum des associations. L’Accompagnement Scolaire s’agrandit et l’école Fénelon rejoint l’école Pierre de Coubertin, 15 bénévoles en sont en charge. Nous lançons des programmes pour permettre le développement d’échanges scolaires vers les pays du Maghreb, le sud Maroc principalement.

En 2000, nous nous rapprochons de l’association Migration et Développement (association du Sud Maroc) et menons une tombola pour financer le voyage près de Taliouine de près de 11 de nos adhérents chargés de transporter du matériel scolaire et de lancer un projet d’irrigation dans un village. Nous continuons assidûment à soutenir les populations vulnérables sur le département et également avec nos partenaires du Mozambique et de Madagascar (qui a alors subi les ravages d’un cyclone). Au Vietnam, nous participons au lancement d’un programme de santé et d’éducation dans le Delta du Mékong avec notre partenaire vietnamien. Enfin en Maroc, nous encourageons la scolarisation de jeunes filles.

Les débuts de la Bouti-Fringues

Nous orientons nos offres vers les lycéens à la fin de l’année 2000. Nous nous mettons en relation avec l’Université de Perpignan, devenue aujourd’hui l’UPVD (Université de Perpignan Via Domitia), pour rencontrer des professeurs algériens alors en stage. Un atelier de rue pour les enfants du Champ de Mars voit le jour avec pour projet la réalisation de fresques murales sur les soubassements des immeubles. Progressivement, nous nous équipons avec une camionnette, rachetée à l’entreprise EDF, un lave-linge et un sèche-linge. Nous nous associations aux assistantes sociales du département lors d’interventions. Nous aidons la commune d’Estagel très fortement touchée par des inondations et nous continuons nos aides à l’étranger, une nouveau partenaire éthiopien entre dans la danse et nous rejoint.

En 2001, une nouvelle boutique émerge au 18 Rue de La Fusterie avec un étage qui nous servira dès lors à recevoir les gens en difficulté pour leur fournir un accompagnement. Un « Point Rencontres Femmes » est créé avec un adulte-relais attribué par les pouvoir publics. En 2001, nous participons à la lutte contre la misère extrême en Haïti. Au Vietnam, 20 Kg de médicaments sont envoyés aux sœurs bouddhistes. Nos aides se tournent aussi dès lors vers l’Europe de l’Est, d’abord vers la Roumanie. Durant tout ce temps, les ateliers continuent. Le nettoyage des rives de la tête dans les journées « Nettoyons la nature » se poursuit dans notre logique d’éco-citoyenneté en faveur de l’environnement. Avec Planète Enfant, nous nous joignons à « l’opération Tirelire » pour les enfants du Népal victimes de trafic d’êtres humains, de prostitution et de pédophilie. Au total, les aides aux familles de Perpignan, de la région et dans les pays en développement s’élèvent à plus de 180000 Francs.

Récupération à l’école Pierre de Coubertin avant sa démolition en 2002

Avant la démolition en Septembre 2002 de l’école Pierre de Coubertin de qui nous étions très proche, nous récupérons un maximum de matériels et fournitures scolaires : Tableaux noirs, luminaires, mobilier, … Ces objets sont stockés et mis à la disposition des associations qui partent apportée une aide et un soutien en développement dans les pays de l’Est. En Octobre 2002, une semaine de recettes des boutiques a été consacrée au soutien des pompiers de la « Mission humanitaire 66«  pour l’achat de matériel de pompage et d’entretien pour venir en aide aux sinistrés des inondations du Gard. Nous entamons aussi des actions en direction du Burkina Faso avec l’aménagement d’abord d’une bibliothèque. En Haïti, nous aidons à la construction d’écoles dans les bidonvilles de Port-au-Prince. Au Sénégal, nous appuyons la création de centre de santé et de soutien aux enfants.


Un petit recul, une grande avancée, tout reste à faire : 

En Novembre 2003, les multiples ateliers que nous menions sont contraints de se terminer car la CAF transforme les locaux qu’elle nous avait gracieusement prêté en bureaux. Nous avons fait face impuissants au désarroi de plus de 50 femmes qui fréquentaient nos ateliers. Nous avons financé ce mois là une partie des frais d’hospitalisation d’une jeune fille algérienne venue se faire opérer à Montpellier pour une tumeur à l’œil. En Roumanie est envoyé un petit convoi de jouets.

Les 13 et 14 Mars 2004 a eu lieu le salon Primavera sur l’environnement auquel nous participions chaque année, mais cette année a été différente. Nous avons invité à cette occasion une Association « Bolivia Inti » de Nantes pour nous parler d’énergie solaire et nous présenter les cuiseurs solaires qui peuvent être utilisés pour la cuisson des aliments dans les pays où le bois est rare et où la déforestation conduit à la désertification des espaces. Avec le cuiseur solaire, finie la fumée et les graves inconvénients qu’elle provoque. Nos liens avec d’autres associations se développent comme avec l’Unicef à laquelle nous nous joignons pour de nombreux projets. Nous augmentons nous envoi de linge et vêtements à l’étranger.

Bolivia Inti et Entr’Aides, côte à côte pour le développement des pays en développement


Vers le Burkina Faso, entre découverte magique et tragique :

5 de nos adhérents sont partis au Burkina Faso en Mai 2004 pour rendre visite à notre partenaire, Mélanie Sébégo, et constater son implication dans son association « Santé pour le Burkina« . Ils ont séjourné dans différents villages, sous une chaleur avoisinant les 40 ou 45°C, sans électricité, ni eau courante et ont pu rencontrer de nombreux agents de santé, chacun ayant reçu une boîte à pharmacie apportée par notre association avec des médicaments prioritaires. Les populations locales semblent très intéressées par le Micro-crédit et plusieurs fermes solidaires vont voir le jour entre production de beurre de karité, tissage et petit élevage. 3 cuiseurs solaires dont nous avons pu faire la démonstration ont été construits et laissés sur place, de même que 3 poêles économes. Si la découverte de la culture, des paysages, et de la nourriture fut un émerveillement, ce n’est pas le cas de la découverte des conditions de vie des populations.

Nous vous proposons de venir découvrir leur témoignage :

Sur un terrain donné par l’association S.P.T.B, nous avons financé la construction de 3 cases santé et le creusement d’un puits, c’est un premier pas vers un centre social où les volontaires viendront se réunir et se former auprès des intervenants burkinabés ou français. Physiquement et psychologiquement, le voyage a été éprouvant. Le quotidien des paysans n’est pas facile, pourtant ils nous accueillent toujours avec le sourire et avec gentillesse malgré leur grand dénuement. Mélanie a soigné des plaies, fait des pansements et distribuer quelques médicaments.

Nous avons pu faire hospitaliser un homme qui depuis deux mois attendait, n’ayant pas 45 francs pour le faire (sa main droite gonflée, enveloppée dans un vieux chiffon). Fidel, un petit garçon est « parti » quelques jours avant notre retour. Nous avons permis qu’il souffre moins les deux dernières semaines.

Toute cette misère nous interpelle, nous la voyons à la tél, mais la réalité est bien pire. En France, nous retrouvons la douceur de vivre, nous ne pouvons qu’être encore plus mobilisés pour essayer d’apporter des solutions à tous ces gens. Même si ce n’est qu’une goutte d’eau. 

Depuis notre retour, plusieurs envois de de médicaments et de vêtements d’enfants ont été expédiés par fret au départ de Toulouse. 

A la période des pluies, 500 euros ont permis d’acheter des anti-paludéens pour toutes les femmes enceintes et tous enfants de 45 villages. Mélanie n’a pas encorede statistiques mais on peut déjà assurer que cela a permis de sauver plusieurs centaines de vies (L’année 2003, plus de 80 enfants et femmes enceintes étaient décédés suite au Palu dans les 45 villages). QUOI DE PLUS MOTIVANT ?!

Un groupe de 6 personnes, médecins et infirmiers (Association de Canohès) s’y sont rendus en août 2004 pour la formation des matrones (accoucheuses), et vont y retourner en Novembre pour continuer la formation des agents de santé.

Le 18 octobre, 105 kilos de médicaments et vêtements sont arrivés à Ouaga et ils apporteront à Mélanie 400 euros. Mélanie est très jeune (27 ans), elle se donne à fond pour améliorer et faire évoluer la vie des villageois, c’est la raison de notre aide.

Aux dernières nouvelles, les criquets sont passés par là, les semis commençaient juste à pousser ! Que nous réservent les mois à venir ! Famine et désolation ! Ne baissons pas les bras, il faut continuer à les soutenir ! 


Une explosion des aides et actions locales et internationales : 

Depuis 2005, notre présence et l’importance des aides que nous fournissons n’a cessé de croître en témoigne ce message envoyé par notre partenaire malgache :

Avant toute chose, au nom de toute la famille de l’Espoir de Tsiadana, je tiens à vous exprimer gratitude et affectueuse amitié, votre présence à nos côtés a surement permis de redonner l’espérance et la dignité à des milliers de petits et de grands, une foule immense avec laquelle nous partageons les joies et les misères… Aujourd’hui la misère n’a pas disparue, bien des pauvres gens qui ont cheminé à nos côtés sont tombés sans pouvoir se relever. Beaucoup plus nombreux, les autres, plus forts et plus chanceux, parviennent à dépasser une vie de paria retrouvant l’espoir. Notre but est de donner au plus grand nombre les moyens de vivre humainement, écouter ceux qui n’ont pas de voix parce que trop opprimés. L’éducation, l’enseignement, les soins médicaux, l’aide au relogement, une présence matérielle et morale sont les instruments quotidiens de notre action.

Avec nos petits moyens, nous agissons concrètement : Le Point Rencontres Femmes, les Micro-crédits, les séjours d’été pour enfants, accompagnement scolaire, aides morales, envois de fonds et de soutien matériel, suivis des personnes en présentant le besoin, don de repas, écoutes et orientations. Notre association ne fonctionne que grâce à l’investissement de nos salariés et surtout la régularité, la fidélité, le soutien, la constance et la générosité des donateurs et bénévoles qui font notre association. De plus en plus, nous sommes amenés à rencontrer les acteurs de terrain des quartiers Saint Jacques, Saint Matthieu, La Réal et du Champ de Mars. Nous nous rapprochons aussi d’associations comme Emaus ou l’AMDAC avec qui nos bénévoles participent à des sardinade et des méchouis ou encore des paëllas. Durant pas mal de temps, nous nous sommes investis dans des fêtes de quartier et la vie de Perpignan.

NB : Ne vous attendez pas dans la suite à trouver énumérer successivement les actions que nous avons mené à l’international, ce serai brouillon et incompréhensible, pour vous comme pour nous. Si vopus vous intéressez aux actions internationales, vous rendre dans la rubrique L’association à l’étranger.

Entre les nombreux dons en nature, les aides en fin de mois, les locations de camion pour des déménagements à prix solidaires, l’achat de bouteilles de gaz, l’octroie de micro-crédits destinés à la création de commerce, le cautionnement de locateurs auprès de bailleurs privés, et l’envoi d’enfants dans des centres de vacances et de loisirs, localement, en 2005, nous ne savions plus où donner de la tête avec la prise en compte de toutes les actions internationales menées. L’année 2005 aura été 9900 euros d’aides en France, 23190 d’aides aux pays en développement, 8300 euros d’aides suite au tsunami et pour 2375 euros de prêts. L’année 2006 a poursuivi cette lancée avec panache.

En 2007, nous avons accentué la dimension sociale de notre activité en ce qui concerne notamment le Point Rencontres Femmes : Nuria accueille les femmes en difficulté, les écoute, les dirige vers des organismes et les aide parfois financièrement en urgence. Une fois par mois sont organisées des réunions de paroles animées par Claire, adhérente psychothérapeute. De cours de Yoga sont dispensés ainsi que des cours de couture (mais un manque de suivi de cet atelier entraînera sa fermeture). Il faut permettre aux femmes isolées d’oublier leur quotidien et de rencontrer des amies. Des séances de cinéma à 2,50 € sont aussi mises en place. Nous démarrons l’expérimentation d’entretiens sur des thèmes d’actualité comme les économies d’eau, de gaz et d’électricité ou encore sur la gestion d’un budget. En parallèle, nous nous rapprochons de Handicap international pour l’organisation d’une pyramide de chaussure servant à dénoncer l’emploi de mines et BASM en territoire de guerre.

Le nombre de personnes que nous adresse les assistantes sociales à des fins d’aides financières s’accroît. En échange d’aides financières et pour éviter une situation qui pourrait s’apparenter à de l’assistanat, nous demandons une participations, aussi mince soit-elle à la vie de l’association. EDF nous a donné l’une des camionnettes de son parc de véhicule, et la Banque alimentaire nous a fait don d’un Fourgon qui a cependant nécessité 2500 € de réparations. Le 08 Mars, à l’occasion de la journée de la Femme, des fleurs, offertes par une bénévoles, ont été offertes à chaque cliente. Le 05 avril 2008, c’est une assemblée un peu spéciale qui a eu lieu pour nos 10 ans : 7 personnes ayant participé à notre naissance ont reçu une médaille, un diaporama sur le parcours militant d’Alice et Bruno FAVRETTO a été diffusé.


La continuité de notre démarche solidaire après 2010 : 

Début 2010, suite à plusieurs liquidations et fermetures de magasins, nous avons reçu de grandes quantités de vêtements répartis entre la vente, le recyclage, l’envoi à l’étranger et la réserve. La quantité est telle que le tri en devient compliqué mais nécessaire car les nouveaux clients se multiplient  soit par nécessité, soit par choix de vie. Nous avons aidé une femme, Madame ZIEGLER, dont la fille avait été retenu et emprisonnée en Argentine pour une prétendue affaire de drogue (elle a depuis été libérée et a repris ses études, qui doit être déjà terminées, en France). Nous maintenons la possibilité de mener un accompagnement scolaire grâce à une fidèle équipe de 10 bénévoles. Nos bénévoles, toutes tâches confondues, ont passé près de 5720 heures au sein de l’association et nous les en remercions le plus vivement possible. En septembre 2011, notre présidente se voit gratifiée de la Médaille de l’Ordre National du Mérite. Nos orientons nos actions vers la jeunesse et l’étranger, surtout envers Haïti, dévastée par des catastrophes naturelles, et du Burkina Faso grâce à Mélanie : De nombreuses familles sont aidées, 807 enfants ont été pris en charge pour malnutrition dont 105 souffrants de malnutrition sévère, des vaccinations contre la méningite ont eu lieu. Des ateliers sont crées pour permettre aux femmes atteintes du VIH de travailler et d’être soignées.

Remise d’un chèque de 3000 € à Mélanie, notre partenaire du Burkina Faso.

A notre participation aux fêtes de quartier viennent s’ajouter notre participation à des fêtes de village. Tout au long de l’année, les bénévoles ont participé au remplissage de conteneurs pour le Cameroun avec l’AMDAC et pour la Roumanie avec l’association MAP (Nous « bourrons » les conteneurs de livres, vêtements, matériels, outils, fournitures médicales). C’est en 2012 qu’il est décidé le rachat d’un ancien laboratoire, Rue Ernest Renan, à 50 mètres du Local, notre magasin historique qui deviendra dès lors notre principal magasin de meubles, les vêtements et la brocante étant envoyé dans cette boutique nouvellement acquise que l’on nommera Le Magasin, cela permettra d’améliorer grandement les conditions de vente et de travail de nos salariés et les conditions dans lesquels les bénévoles mènent leur activité. Nos partenaires étrangers, comme INDP, souligne l’importance de notre aide pour leurs projets malgré la modestie des sommes engagées vis-à-vis de grosses ONG. En ce qui concerne le soutien et l’accompagnement scolaire, les écoles avec lesquelles nous travaillons souligne les résultats vraiment bénéfiques de notre travail et permettant aux élèves de ne pas se placer en situation de décrochage scolaire.

Le magasin à ses débuts.

Avec cet agrandissement, notre fonctionnement évolue, les dons sont apportés au Magasin ou dans les Boutiques puis triés, étiquetés, stockés (s’ils ne sont pas en rapport avec la saison), le Local est, quant à lui, réservé pour les meubles et la puériculture, les objets encombrants et l’électroménager. Les textiles non vendus sont envoyés au recyclage ou à des associations partenaires à l’étranger (Cameroun, Madagascar, Togo, Burkina Faso). Ce travail est effectué par 14 de nos salariés accompagnés de plus de 30 bénévoles. Nous faisons travailler soit des jeunes, soit des plus de 50 ans car nous gardons toujours à l’esprit notre rôle social. Les salariés qui le souhaite peuvent bénéficier d’une formation (permis de conduire, informatique, BPJEP, etc.). Le 14 juillet 2013, la médaille de la ville est remise à notre présidente, Alice FAVRETTO, par le Maire de la Ville de Perpignan, pour récompenser le travaillons que nous effectuons sur la ville depuis 15 ans. Nous rejoignons l’inspection académique de Montpellier dans son projet de scolarisation des enfants roumains que nous accompagnons. Le Point Rencontres Femmes et le poste Adulte-Relai sont amenés à disparaître sur décision de la CAF malgré les pétitions dans nos boutiques qui réunissent chacune successivement plus de 500 signatures. Nous adhérons à une nouvelle association, la CASIR (Collectif d’Acteurs de la Solidarité Internationale du Roussillon) afin de venir en aide à l’Afrique et d’accroître l’efficacité de nos actions et notre poids et légitimité auprès des collectivités territoriales. Nous avons poursuivi nos actions assidûment jusqu’en 2016

L’aventure Bouti-Bou, on en remet une couche : 

Bouti-Bou, la nouvelle boutique

Courant 2016, nous nous sommes lancé dans un nouveau projet avec Nina, bénévole devenue salariée et s’étant lancé dans l’entrepreneuriat, l’ouverture d’une troisième boutique Rue de la Fusterie, la Bouti-Bou, magasin pour les enfants de 0 à 3 ans environ, boutique de jouets et atelier de confection de couches lavables. Initiative que nous soutenons, nous considérons que cette boutique fait partie de la famille Entr’Aides Roussillon et qu’elle est amené à se développer, au même titre que les ateliers gratuits que propose Nina et sa collaboratrice Zaia comme « Raconte-moi une histoire« , la confection de sa propre lessive, de sa propre huile pour cheveux, de mobiles pour les enfants.

La couche lavable : Je vous avez dit qu’on en remettait une couche !

C’est une nouvelle aventure qui est en train de s’écrire, signe que l’aventure n’est pas prête de s’arrêter et que nous l’écrivons avec vous !